Le Mag

MAXIME LHERMET

LE GRAND DÉTOURNEMENT

Inspiré par la culture populaire, la publicité, les séries télé, la bande dessinée et le cinéma, Maxime Lhermet s'empare depuis plus de vingt ans de tout un tas d'objets hétéroclites pour en faire des oeuvres d'art à la fois urbaines et pop.

Un univers débordant et iconoclaste, où se côtoient pêle-mêle pin-up, super-héros, taxis jaunes, pilotes automobiles. Entre street et pop, l'artiste Maxime Lhermet, détourne depuis plus de vingt ans des objets pour en faire des oeuvres d'art bien ancrées dans son époque et son imaginaire. Des tableaux aux ambiances résolument urbaines de métros et de buildings glanées au gré de ses nombreux voyages aux Etats-Unis ou en Allemagne où il a vécu. Sur les hauteurs de Sète où ce passionné de Street-art a installé son atelier, Maxime Lhermet s'affranchit volontairement des étiquettes et des mouvements pour mieux se saisir de tout. Si l'opulence des couleurs de sa palette peut surprendre, on l'est encore plus par les supports qu'il utilise : crânes en résine, vases, capots de voitures, planches de surf et même vieilles portes d'hélicoptère. Le jeune artiste va donc chiner ces supports hétéroclites sur lesquels ses oeuvres vont prendre forme, détournant même certaines de ses propres oeuvres peintes il y a plusieurs années. Peintes à la laque utilisée par les publicitaires des années 60, elles reprennent alors (une nouvelle) vie sur d'anciens capots imprimés.