Comment ça marche ?
Peintre autodidacte né en 1993 à Montpellier.
Djordjevic a commencé à peindre en 2014 et l’émergence de son style est déjà manifeste. Trois cents tableaux sont réalisés à ce jour. À l’origine était l’abstraction, puis des gures sont apparues sur des fonds monochromes délivrant un vocabulaire pictural et symbolique : chimères, hybridations homme-animal... nez pointus, exosquelette... et un exo-bassin emblématique, en forme de masque. Le fond abstrait reprendra le dessus, très « matiéré », criblé de projections se rapprochant de la saturation. Jusqu’à une nouvelle évolution vers un fond de toile vierge.
Djordjevic a son jardin secret ; il s’est nourri, dans son enfance, des grandes gures mythologiques dans lesquelles les séries d’animation, notamment japonaises, ont puisé. Il a multiplié les visites virtuelles, mais aussi in situ, de musées et d’expositions. Il est évident que cet autodidacte, dont la pulsion épistémologique est aiguisée, est loin d’être isolé de la culture de son époque comme de celle des siècles passés. Il y est simplement son propre guide.